L’actualité médiatique de ces derniers jours a mis en lumière un métabolite de pesticide, le chlorothalonil R471811, qui aurait contaminé toutes les eaux de France.
Un métabolite de pesticide est la molécule qui « reste » quand la molécule mère est dégradée dans le milieu naturel. Dans ce cas, le chlorothalonil R471811 est le « résidu » du chlorothalonil, un pesticide utilisé comme fongicide (lutte contre les champignons) notamment dans l’agroalimentaire.
Sénéo n’a pas attendu cette parution médiatique pour étudier ce phénomène. Il recherche et mesure ainsi la présence de ce pesticide et de son métabolite dans ses eaux (eaux potable et eaux de Seine) depuis maintenant plus d’un an.
La législation sur cette molécule, varie selon les pays (interdite en Europe, mais autorisée au Canada, au Japon, en Australie…) qui ont besoin de pouvoir s’appuyer sur davantage de documentation scientifique. Actuellement, l’Anses, autorité sanitaire française en charge du contrôle sanitaire des eaux potable a fixé une valeur sanitaire provisoire de 3µg/L. Il s’agit d’une concentration en deçà de laquelle aucun effet toxicologique n’est observé.
Il ressort des analyses conduites par Sénéo que pour notre usine, le taux de métabolite du chlorothalonil dans l’eau distribuée est bien en deçà de la valeur sanitaire provisoire (4 à 5 fois plus faible). Sénéo procède au même suivi pour le chlorothalonil qui n’a, pour sa part, jamais été retrouvé dans les eaux distribuées.
Par ailleurs, le chlorothalonil R471811 est rarement recherché dans les produits alimentaires alors qu’ils ont, pour certains, pu être en contact direct avec la molécule.
Si toutefois vous avez des questions, l’ARS 92 est disponible pour vous apporter les réponses.